« Pas facile de s’y retrouver ! », c’est ce que nous disent nos clients au sujet de la réforme de la formation professionnelle. Alors, si vous aussi, vous en êtes là ! Voici quelques clés de lecture qui vous permettront de dissiper cet épais brouillard.
Ce que vous devez savoir !
La loi du 5 mars 2014 est renforcée par celle du 5 septembre 2018. Exit le DIF et le CIF, voici venu le CPF. Aujourd’hui plus que jamais, le salarié est « acteur » de son parcours professionnel. Pour cela, le Compte Personnel de Formation (CPF) est modifié et divisé en trois : l’autonome, l’abondé et le CPF de transition (ancien CIF). Il est important de maîtriser leurs différentes fonctions et utilités.
Il y a également un grand changement au niveau des acteurs :
- La création de France compétences,
- Les OPCA se transforment en Opérateurs de compétences (OPCO)
- Le FONGECIF devient les Commissions Paritaire Interprofessionnelle Régionale (CPIR).
L’apparition de ces acteurs modifie les prérogatives, les missions et rôles de chacun. Eh oui, soyez en veille sur les modifications à venir, car vos interlocuteurs vont changer.
Ce à quoi vous devez veiller !
Vous le savez déjà : l’entreprise est responsable de « l’employabilité » de ses collaborateurs. De ce côté-là, rien de nouveau, vous êtes garant de leur montée en compétences. Vous guiderez vos collaborateurs vers une co-construction de leur parcours de formation.
L’aspect qualitatif des formations est renforcé. Le sur-mesure est, plus que jamais, au cœur du dispositif. Vous devez donc être attentif aux objectifs pédagogiques définis. Ils doivent être en cohérence avec les compétences professionnelles visées à l’issue de la formation. Votre organisme de formation doit être référencé auprès de votre OPCO pour pouvoir bénéficier d’une prise en charge.
Ce que vous devez mettre en œuvre !
Encore une nouvelle notion : le Plan de Développement des Compétences (PDC) remplacera votre plan de formation. Celui-ci doit comporter trois volets : le développement des compétences, l’adaptation au poste de travail mais également les formations réglementaires et obligatoires.
L’entretien professionnel tous les deux ans est maintenu. Cependant, sa périodicité pourra être modifiée par accord d’entreprise ou de branche. De plus, l’entretien professionnel devra comporter des informations relatives :
- Au Conseil en Evolution Professionnelle (CEP)
- A l’activation par le salarié de son compte personnel de formation
- Aux abondements de ce compte que l’employeur est susceptible de financer
Le bilan professionnel à six ans reste inchangé. Néanmoins il permet de vérifier que vos collaborateurs ont bénéficié d’au moins deux des trois éléments suivants :
- Avoir acquis des éléments de certification professionnelle par la formation ou par une Validation des Acquis de l’Expérience (VAE)
- Avoir suivi au moins une action de formation
- Avoir bénéficié d’une progression salariale ou professionnelle
Voici quelques clés de lecture qui seront le point de départ d’une présentation plus personnalisée et approfondie. Donc, si vous avez besoin d’un œil avisé, de plus d’informations, n’hésitez pas à prendre rendez-vous.